Veiller

« Veillez donc ». Comme au temps de Noé, nous mangeons, buvons, nous marions. « La terre était pleine de violence » raconte la Bible. C’est donc leur violence qui a englouti les gens dans le déluge.

Se tenir prêts pour l’avènement du Fils de l’homme, c’est veiller à la façon dont nous vivons les actes les plus simples. La venue du Seigneur n’est pas pour la seule fin du monde, elle est constante à chaque instant. Dans les actions les plus quotidiennes, le Seigneur est là pour ceux qui restent éveillés à sa présence, qui choisissent la confiance plutôt que la violence. Lorsque le Christ viendra à notre mort, nous l’accueillerons exactement comme nous l’aurons reçu dans la banalité de chaque jour.

 Veiller, c’est écouter intérieurement l’Esprit pour donner du sens à ce que nous faisons. On peut vivre comme un automate ou se rendre conscient des conséquences de nos pensées et de nos actes. On peut être attentif à la personne à qui on dit bonjour pour qu’elle ose nous parler si elle en a envie, ou on peut la bousculer parce qu’elle nous gêne.

Veiller, c’est être relié au Christ en tout, dans le travail, dans les relations familiales, professionnelles. Une excellente façon de rester dans la présence du Seigneur est de veiller sur nos pensées en prenant conscience de nos émotions. Certains se plaignent de tout et rendent l’atmosphère lourde ; d’autres, aussi éprouvés, demeurent attentifs aux autres et font naître la joie autour d’eux. Là où règne l’ouverture aux autres, Jésus est présent.